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Les implants solaires

    En 2009, des scientifiques à l'université de Stanford ont découvert qu'il existait un autre moyen de soigner la cécité due à la dégénérescence maculaire ou à une perte de photorécepteurs. En effet, ces derniers ont beaucoup réfléchi sur la création d'un autre oeil bionique, plus performant encore que ceux déja sortis. Leur projet est de créer une rétine artificielle, qui, au lieu de fonctionner à pile laser ou autre fonctionnerait à énergie solaire, ce qui permettrait d'avoir une quantité d'énergie suérieure à celle rencontrée dans les autres yeux bioniques. Cela servirait à transmettre les données reçues par l'oeil au cerveau.

    Le principe plutôt simple est le suivant : une petite caméra, placée sur une paire de lunettes va capter une image et va la transmettre à un petit ordinateur de la taille d'un téléphone portable. Après avoir trié les informations, ce dernier commande l'émission d'un rayon proche de l'infra rouge par les lunettes, qui transperce l'oeil afin d'activer des photodiodes, qui sont des composants permettant la conversion de signaux d'ordre optique en signaux électriques. Ces dernières jouent donc leur rôle et stimulent les neurones rétiniens pour qu'ils transmettent l'information au nerf optique .

 

    Depuis peu de temps, ces scientifiques ont informé le monde de leur nouveau projet. En effet pour remédier aux problèmes rencontrés, le chercheur James Loudin a élaboré un implant photovoltaïque sans fil, correspondant à une miniaturisation de panneaux solaires.

    Même si l'essai clinique sur l'homme n'est pas encore envisageable, à cause de la biocompatibilité du matériel et du manque de confiance dans les procédures chirurgicales, des expériences concluantes ont été faites sur des rats, ce qui reste un immense espoir pour la médecine ophtalmologique.

    Ce nouveau dispositif serait composé de capteurs solaires implantés derrière la rétine, d'une caméra externe qui permettrait la capture des images et ainsi que des fils permettant de jouer le rôle des photorécepteurs.

Malheureusement, ce dispositif, trop complexe à élaborer et trop long à greffer sur l'homme, n'a pas pu être retenu.

 

James Loudin

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